Qui que vous soyez, où que vous soyez, vous pouvez être à la recherche d'un

correcteur littéraire indépendant ou d'un

rédacteur d'ouvrages spécifiques ou d'une

aide à l'écriture de votre propre existence, de votre histoire.

Dans l'affirmative, lisez ce qui suit :

"Le correcteur, qu'on a désigné parfois encore sous les appellations de prélecteur d'imprimerie ou de livres, collationneur de livres, est le plus précieux auxiliaire des écrivains et des imprimeurs. Aussi bien les plus célèbres d'entre eux furent-ils unanimes à reconnaître son mérite. C'est ainsi qu'après Firmin Didot (1764-1836), Pierre Larousse (1817-1875) appelait les correcteurs ses "collaborateurs les plus chers" et que Victor Hugo (1802-1885) n'a pas dédaigné de rendre un juste hommage à ces "modestes savants", si habiles "à lustrer les plumes du génie".

En effet, le correcteur, chargé d'assurer l'application des règles de l'orthographe et de la typographie, doit à la connaissance complète de ces règles joindre une érudition aussi étendue que variée, le mettant en mesure de réparer les défaillances de mémoire, les citations fautives, les lapsus calami, la ponctuation inexacte, en un mot les erreurs de toute sorte qui échappent aux auteurs.

On ne saurait, dès lors, s'étonner de voir figurer au livre d'or de cette profession des noms comme ceux d'Erasme (Desiderius Erasmus Roterodamus, 1469-1536), d'Oecolampade (Johannes Husschin, 1482-1531), de Michel Servet (1511-1553), de Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865) et de tant d'autres, qui préludèrent par la lecture des épreuves aux chefs-d'œuvre dont ils devaient, dans la suite, enrichir la littérature et la science".

Larousse.